HAUTS-BASSINS

La vielle mosquée de Dioulasso-bâ

La vielle mosquée de dioulasso-bâ

La grande mosquée de Bobo Dioulasso a été construite au 19ème vers 1880 par
imam Sakidi Gaoussou Sanou qui a fréquenté le même maître coranique que
Almami Samory touré, elle est un  exemple remarquable d’architecture sahélienne.
Samory Touré a prié 10 vendredi dans la mosquée avant de poursuivre son combat contre
la pénétration coloniale selon le guide des lieux.
i Une source orale racontée par les sages situe  la construction de la mosquée vers
ila fin de la bataille  de Bama en 1874.
i La construction de la mosquée a pris une dizaine d’années selon les guides touristiques de la mosquée.
i Ancienne d’environ 140 ans et d’une construction remarquable, cet édifice est encore
appelé la vieille mosquée de Dioulassoba parce qu’elle est la première de la ville.
Au regard des visiteurs et des fidèles musulmans qui fréquent la mosquée de Dioulassoba,
elle est composée des murs en terre cuite de couleur ocre assortis de piquets servant à soutenir
ladite mosquée dans son ensemble. En effet, elle a été construite suivant une architecture de type soudanais.

Située en plein centre-ville à Dioulassoba, cette mosquée fait partie intégrante de la genèse de la ville de Bobo-Dioulasso.
Elle porte en elle, une grande partie de l’histoire de la ville et du Burkina en général.
  C’est une mémoire et un ensemble de repères de l’existence de l’humanité.
iElle est un patrimoine reconnu par l’UNESCO qui constitue un repère à la fois religieux et culturel.
Malgré les aléas du temps, la grande mosquée demeure une richesse culturelle et
architecturale de la capitale économique du Burkina Faso qui continu d’attirer des touristes du monde.
Elle a su se préserver et garder son authenticité .
Toute chose qui concourt au développement culturel du Burkina Faso.

Des murs en terre cuite de couleur ocre claire desquels émergent des piquets qui servent, vraisemblablement, à soutenir l'édifice, ainsi se présente au regard de ses visiteurs et des fidèles qui la fréquentent la mosquée de Dioulassoba dans la ville de Bobo-Dioulasso (Ouest du Burkina Faso).

Ancienne de plus de 135 ans, la mosquée a su se préserver et garder son authenticité et n'a été que très légèrement modifiée selon les habitants de la ville.

En effet, depuis sa construction, ni les piliers ni les murs n’ont subi de changements. Seule la toiture et les ouvertures murales sont rénovées par rangée tous les dix ou quinze ans lorsque des fuites d’eaux sont constatées.

Bâtie en terre cuite (Banco), la mosquée de Dioulassoba a des composantes en forme cône qui rappellent des pains de sucre et des murs modelés dans de la latérite (une roche rouge ou brune, qui se forme par altération des roches sous les climats tropicaux), spécificités qui font d'elle un édifice original qui se démarque complètement par rapport aux mosquées d’inspiration arabo musulmane

Edifiée en plein centre de la ville de Bobo-Dioulasso, en face du quartier Kibédoué et de l’Hôtel de Ville, la mosquée brasse un nombre important de fidèles et de visiteurs.

Outre son architecture particulière, la mosquée de Dioulassoba est célèbre pour l'ambiance spirituelle et le sentiment de paix qu' «elle seule sait procurer à ses visiteurs », relève un fidèle rencontré sur place.

Un sentiment d'apaisement gagne le visiteur dès qu'il franchit le seuil de la moquée et nul ne peut affirmer si ce sentiment est dû à la lumière qui filtre à travers le toit et les ouvertures murale où à l’ambiance hautement spirituelle qui règne dans les lieux.

De loin, la mosquée est visible par ses hauts minarets, trois au total dont un principal et deux secondaires et qui servent de lieux de retraites pour les imams qui viennent y passer des journées entières, voire cinq à 10 jours pour se consacrer à l’adoration de Dieu et préparer les messages à communiquer aux fidèles durant les prêches et les prières.

Depuis le début du mois saint, la mosquée dont la capacité est estimée à plus de 800 personnes ne désemplit pas, les fidèles y affluent surtout après la rupture du jeune pour la prière des Tarawih.

Entamée en1880 par l’Almany Sidiki Sanou, la construction de la mosquée a pris dix années.
En effet, en dépit d’une apparence simpliste, l’édifice est solidement bâti, il est soutenu à l’intérieur, par 42 piliers répartis sur 9 rangées. Des espaces spécifiques y sont dédiées aux femmes.

En rappel, cette mosquée a été réhabilitée et remise à la communauté musulmane,
le jeudi 05 septembre 2019  sous le leadership du
ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango.
i Le coût de la réhabilitation de cette bâtisse a été estimé à plus de 500.000.000 FCFA